MANAGEMENT ET LEADERSHIP

Quelles sont les caractéristiques du leadership ?
Le leadership commence par le pouvoir que le manager prend sur les Etres et cela finit par la loi qui prend le pouvoir auquel il se soumet. Il devient le gardien et le garant. Au commencement, il prend le pouvoir, il se sert de son pouvoir pour instaurer des valeurs qui fondent la loi. il délègue son pouvoir aux valeurs; en fonction des événements ou des hommes, il amende les valeurs. Devant les indécisions ce sont les valeurs qui décident.
Au départ, il fait un échange projet/angoisse et ce faisant, il fait grandir les gens.
1ère Phase : il importe l’angoisse et exporte des certitudes
2ème Phase : croissance commune, il grandit et fait grandir.
Le schéma classique pour un manager : comment rester indispensable à des gens qu’il a réellement fait progresser. La solution est : Il doit grandir. Il se remet au travail pour apporter aux individus un nouvel espace de progrès et de liberté. A part les basiques et les fondamentaux, il fait confiance sur la manière.
Les problèmes de pouvoir commencent quand le deal n’est plus respecté. Il y a des moments ou les individus s’irritent de l’exigence et de l’obéissance ou de leur non progression missionnelle et/ou financière. SI le leader ne grandit pas, n’apporte plus, il devient réprimandant et culpabilisant pour garder le pouvoir. C’est l’échec programmé. Le leadership doit être condamné lorsqu’il vise la répression pour se maintenir.
Quelle est la qualité majeur pour un leader ?
La qualité première est d’ être d’abord un LEADER charismatique, visionnaire qui donne le sens. Le leader a une conscience aiguë du projet qu’il porte et du chemin qu’il trace. Etre un leader, c’est avoir un projet directorial, mais c’est aussi avoir un projet sur les Hommes. Ce qui est fabuleux chez les grands leaders, c’est qu’ils ont 2 regards. Un regard sur le futur et un regard sur le réel ; Avoir un projet sur un Homme, c’est voir ce qu’il est et voir ou je veux l’emmener.
Les managers ont cette vertu extraordinaire de voir le réel tel qu’il est et de ne pas l’accepter. Ils l’acceptent et n’acceptent pas et ils voient avec acuité le futur qui n’est pas encore. Les managers réalisent parce qu’ils ont une certitude absolue sur un autre futur possible ; ils vont se servir du réel pour inventer le futur. Les grands leaders sont capables de grands projets et capables de transmettre leurs certitudes sur l’avenir. Ils ont l’énergie des grands conquérants et la précision de grands horlogers. les deux conditions d’émergence d’un leader sont les indécisions et/ou la navigation à vue.
En situation imprévisible ou de crise, le projet est-il pertinent ?
En situation imprévisible, le projet est vital. Moins on sait ce qu’on va être, plus il faut savoir ce qu’on veut être. Par temps de crise ou d’incertitudes, l’individu est condamné à suivre un leader et lui faire confiance. S’il n’est pas porteur d’un projet ambitieux, il devient un Homme de corvée et les gens ne le suivront pas. Le manager qui parle de conjoncture en termes difficiles fait de la contre-motivation et de la contre-performance. Quand la conjoncture est gravissime, ce n’est pas en le disant qu’on rend les gens conscients. En procédant ainsi, le leader pense accroître le réalisme et la mobilisation. Il ne développe, en fait, que l’insécurité et le stress paralysant. La confiance du manager dans l’avenir est un élément majeur du résultat. Le leader répond à une situation de crise par un grand espoir. S’il n’est pas porteur d’un projet ambitieux, il devient un Homme de corvée et les gens ne le suivront pas. Se donner des managers sans projet, c’est quelque part demain être victime.
Quels sont les signes d’un mauvais leadership. ?
1 – Les clans d’égal pouvoir. Une incapacité à trancher. Un leader qui ne tranche pas multiplie les clans. Le vrai leader à une capacité à trancher..
2 – Les questions constantes que les gens se posent sur le lendemain.
3 – L’incohérence. Celui montre une incohérence fréquente entre ses discours et ses actes sera toujours suspecté. Celui qui montre toujours une cohérence entre ce qu’il dit et ce qu’il fait sera toujours respecté .
4 – Le syndrome du terrorisme intellectuel.
(Ceux qui parlent le mieux ont plus d’influence que ceux qui contribuent le mieux).
A l’inverse quels sont les signes d’un bon leadership ?
Elles sont à minima au nombre de 7.
- Le leader est porteur d’une vision, il sait ce qu’il veut être.
- Il a une volonté d’être au sens où il est capable de traduire cette vision en priorités simples. Plus c’est complexe, plus il faut faire simple. Einstein : « faire simple mais pas plus »
- Il a le courage d’arbitrer les conflits et de faire appliquer les décisions. Le leader choisit des valeurs de synthèse et les fait appliquer. Il est capable d’avoir deux clans hostiles et de s’opposer aux deux. Il ne tranche pas forcément entre les deux. Il remet l’entreprise en projet et demande aux gens de s’y subordonner.
- Il est cohérent, La cohérence du dirigeant fait la puissance des exécutants. Il a la persévérance de ses décisions, et ne lâche pas le sillon.
- Il sait ce qui motive les hommes et a l’obsession constante du plaisir et du bien-être C’est en période de crise qu’il faut libérer le bonheur. Ou les gens ont plus de bien-être et de plaisir et ils vont libérer des stratégies de conquête, ou le système va se dégrader.
- Il a la détermination de mettre ses collaborateurs en succès même si l’entreprise n’est plus en progrès.
- Il a une morale au sens où les valeurs décident et Il est vigilant à toutes dérives morales et missionnelles